Le chaos se féconde, et la nature enfante |
DELILLE
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Parad. perdu, VII |
enfanter |
Dans le fond de la Thrace un barbare enfanté |
RACINE
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Esth. III, 4 |
enfanté, ée |
L'Amour n'enfante que des larmes ; Les Amours sont frères des ris |
HUGO
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Odes, IV, 2 |
amour |
Le monde, rempli d'aigreur, enfante Luther et Calvin, qui cantonnent la chrétienté |
BOSSUET
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dans le Dict. de DOCHEZ. |
cantonner |
Cieux, répandez votre rosée, Et que la terre enfante son sauveur |
RACINE
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Athal. III, 7 |
enfanter |
Le poëte par bonheur n'ayant point enfanté de nouvelles stances |
SCARRON
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Rom. com. part. I, ch. 13 |
enfanter |
Je l'ai vu, ce n'est point une erreur passagère Qu'enfante du sommeil la vapeur mensongère |
VOLTAIRE
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Sém. I, 5 |
enfanter |
L'excès de l'humidité ruine les semences, et la sécheresse enfante des maladies dangereuses |
RAYNAL
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Hist. phil. VII, 21 |
humidité |
Le cynisme des moeurs doit salir la parole, Et la haine du mal enfante l'hyperbole |
BARBIER
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Iambes, prologue. |
hyperbole |
Je l'ai vu ; ce n'est point une erreur passagère Qu'enfante du sommeil la vapeur mensongère |
VOLTAIRE
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Sémir. I, 5 |
mensonger, ère |
Que produira l'auteur après de si grands cris ? La montagne en travaille enfante une souris |
BOILEAU
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Art poét. III |
cri |
Et par un dogme faux dans nos jours enfanté, Des devoirs du chrétien rayer la charité |
BOILEAU
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Ép. XI |
dogme |
Accourez, troupe savante ; Des sons que ma lyre enfante, Ces arbres sont réjouis |
BOILEAU
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Ode sur Namur. |
enfanter |
J'eus en horreur le monde et les maux qu'il enfante ; Loin de lui pour jamais je m'enterrai vivante |
VOLTAIRE
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Olympie, II, 2 |
enterrer |
Que produira l'auteur après tous ces grands cris ? La montagne en travail enfante une souris |
BOILEAU
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Art p. III |
enfanter |
Que produit un auteur après tous ces grands cris ? La montagne en travail enfante une souris |
BOILEAU
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Art p. III |
montagne |
Que produira l'auteur après tous ces grands cris ? La montagne en travail enfante une souris |
BOILEAU
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Art p. III |
produire |
Que produit un auteur après tous ces grands cris ? La montagne en travail enfante une souris |
BOILEAU
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Art p. III |
souris [2] |
Que produira l'auteur après tous ces grands cris ? La montagne en travail enfante une souris |
BOILEAU
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Art p. III |
travail |
Lorsque du Créateur la parole féconde Dans une heure fatale eut enfanté le monde Des germes du chaos |
LAMARTINE
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Méd. I, 7 |
créateur, trice |
Lorsque du créateur la parole féconde Dans une heure fatale eut enfanté le monde Des germes du chaos |
LAMARTINE
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Méd. I, 7 |
germe |
Tous nos projets les plus spécieux, que l'imagination n'enfante et n'embellit que pour endormir nos peines, les réveillent et les aigrissent |
MASSILLON
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Profess. relig. Serm. 1 |
spécieux, euse |
Accourez, troupe savante ; Des sons que ma lyre enfante Ces arbres sont réjouis ; Marquez-en bien la cadence |
BOILEAU
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Ode sur Namur. |
cadence |
Et quel affreux projet avez-vous enfanté, Dont votre coeur encor doive être épouvanté ? |
RACINE
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Phèd. I, 3 |
enfanter |
Mais quoi ! je vous le dis, ce sont les gens de cour dont l'imaginative enfante chaque jour ces merveilleux conseils |
COURIER
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Simple discours. |
imaginatif, ive |
Je suis un peintre.... j'enfante au dedans de moi un tableau.... j'aime ce dessin, cette idée, ce fils de mon esprit fécond et de mon art inventif |
BOSSUET
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Élévat. sur myst. II, 7 |
inventif, ive |
Leurs jours [des parias] sont à ses yeux Comme ceux du reptile ou des monstres immondes Que le limon du Gange enfante sous ses ondes |
DELAVIGNE
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Paria, I, 1 |
immonde |
Leurs jours [des parias] sont à ses yeux Comme ceux du reptile ou des monstres immondes Que le limon du Gange enfante sous ses ondes |
DELAVIGNE
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Paria, I, 1 |
limon [1] |
On sait qu'un vif intérêt enfante la crédulité, et qu'ainsi le nombre des charlatans dans chaque science croît en raison de l'importance plus grande que les hommes attachent à son objet |
CONDORCET
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Bucquet. |
crédulité |
Dans le fond de la Thrace un barbare enfanté Est venu dans ces lieux souffler la cruauté |
RACINE
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Esth. III, 4 |
souffler |
Avant que le soleil eût enfanté les ans, Que tout n'était qu'un rien, et que même le temps, Confus, n'était distinct en trois diverses faces |
RÉGNIER
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Poëme sacré. |
distinct, te |
De Paris à Delhi, du couchant à l'aurore, Ce fameux voyageur [Tavernier] courut plus d'une fois.... Et, bien qu'en nos climats de retour aujourd'hui, En foule à nos yeux il présente Les plus rares trésors que le soleil enfante, Il n'a rien rapporté de si rare que lui |
BOILEAU
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Poésies div. XI |
rapporter |